Abonné : 10 € / Réduit et CE : 12 € / Prévente : 14 € / Sur place : 17 €
Réservez votre billet RETOUR à la programmationHERMAN DUNE de retour sur scène à l’automne 2022.
Cela fait plus de 7 ans que Herman Dune (David Ivar) n’a pas pris la route pour une tournée Européenne. C’est donc un grand et attendu retour que l’un des leaders incontestés de la scène antifolk (au même titre qu’Adam Green ou Will Oldham) annonce aujourd’hui. Loin de la scène, l’artiste n’a pour autant jamais cessé de créer et de composer. Expatrié depuis plusieurs années sur la côte ouest des États-Unis, Herman Dune continue d’y enregistrer, de jouer et de sortir de la musique sur son propre label, Santa Cruz.
A l’occasion de son retour sur les scènes européennes, Herman Dune ne viendra pas les mains vides. Désormais seul sur scène, accompagné de sa guitare, de sa mandoline et de ses inséparables harmonicas, il nous présentera son nouvel album, une anthologie acoustique intitulée « The Portable Herman Dune » à paraitre à l’automne 2022. Cet album sera le premier volume d’une trilogie d’anciens titres de son répertoire, ré-enregistrés, ré-adaptés et mis à nu pour en trouver la fibre la plus intime. Des interprétations dépouillées soniquement mais chargées d’émotion et de vie. La guitare et la voix y sont centrales, avec des accents de mandoline, de violon, et des invitées exceptionnelles : Julie Doiron, Kimya Dawson, Caitlin Rose et Mayon. Il nous tarde de le retrouver cet automne !
Retour de la confiance en soi, stimulation de l’intellect, effet antidépresseur… Pour les psychologues, convaincus de longue date des bienfaits du jardinage, LEWIS EVANS serait un formidable cas d’école : au printemps 2021, devenu stagiaire au service espaces verts de Granville, en plein toilettage d’une haie, il a retrouvé le sens de sa carrière musicale.
Depuis des mois, il la regardait dans le rétroviseur, après avoir vendu ses guitares, archivé ses souvenirs de front man des Lanskies et oublié ses années solos marquées par de belles collaborations (Juliette Armanet, Kerenn Ann, Herman Dune, Gaëtan Roussel…). Trop difficile de vivre de son art, trop de responsabilités, trop de questions. « En me libérant de ces contraintes, je me suis aperçu ce jour-là qu’il me restait le pur plaisir de la musique, se souvient Lewis. Sécateur en main, des mélodies me sont venues comme des révélations. Sans rien planifier, en quelques semaines, dix nouvelles chansons étaient prêtes à enregistrer. »
Le résultat de cette épiphanie horticole, c’est « L’Ascension », sur ZRP, le label d’Isabelle Chapis. Une envie de re-gravir la pente mais sans recommencer la même chose. À son habitude, Lewis Evans charpente ses chansons intimistes comme autant de tubes, une science inspirée du songwriting de Leonard Cohen, des épopées d’Echo and The Bunnymen ou des hymnes d’Oasis. Et Fred Buchet, fidèle arrangeur depuis 2016, est de nouveau venu marier mandolines et guitares acoustiques lors des 15 jours de séances estivales à L’Abbaye, une grande salle prêtée par un ami. Mais cette fois, Lewis, grand fan de la pop délicate de The Divine Comedy et des innovations sixties des Beatles, Yardbirds ou Kinks, enrichit ses compositions de textures audacieuses. Des cuivres rendent hommage aux fanfares du nord de l’Angleterre qui ont marqué cet enfant de Liverpool. Tombé amoureux du violon d’Émilie Corre, le chanteur le fait parfois loucher vers un Orient envoûtant, tout en convoquant le souvenir d’une K7 de musique celtique entendue mille fois lors de vacances en Cornouailles, dans les années 70. Les chœurs de Jayde et du Rouennais Gordie Chambers complètent la palette, mixée par Olivier Legoupil au studio Pickup.
L’ultime ingrédient est un absent : « J’ai eu la vision d’un album sans batterie ou presque, raconte Lewis. Des sonorités folk chaleureuses n’empêchent pas de créer un groove, comme le faisaient les La’s (autres mélodistes hors pair natifs de Liverpool) avec leurs guitares acoustiques. » Il le prouve sur scène, beaucoup plus remuant et détendu qu’autrefois depuis qu’il ne s’abrite plus derrière une guitare. « Je bouge, je danse, je fends la foule, s’esclaffe-t-il. Je prends du plaisir ! »
Recevez nos prochaines actualités par mail