Big Band Café
© Julien Roche
C’est à l’hiver 2025, une fois les bougies soufflées que retombera le rideau sur 30 ans d’aventures par delà les routes du monde, fin qu’ils célèbreront la gorge serrée peut-être, mais dans l’allégresse quand même … jusqu’au bout ! Il y en a qui partent sans tambour ni trompette … eux c’est en fanfare qu’ils ont prévu de quitter la scène !
De retrouvailles en surprises, c’est chargé d’émotions et sans retenue que Babylon Circus a commencé ce dernier tour de piste dès le début de l’année 2024, démarré sur les routes d’Europe : France, Espagne, Belgique, Hollande … Clubs, festivals, des shows à rallonge et des aftershow en musique, bref, tout terrain plus que jamais, le Babylon Circus profite, partage, offre et reçoit tant d’amour partout où il passe que nombre de gens promettent de les revoir « une autre dernière fois ».
Toujours en harmonie et pourtant toujours indéfinissable, ils continuent à piocher allègrement dans leur répertoire, à partager les souvenirs des early years aux tonalités ska et reggae militants des premiers albums, en passant par les manoucheries amoureuses ou les introspections acoustico-gypsy de la belle étoile jusqu’aux cris d’alarme sur fond d’électro- dub-rock de State of emergency. Autant ne se priver de rien …
D’ici là, la carte du monde se couvre peu à peu de petits drapeaux comme autant de nouvelles étapes avant de mettre le cap sur leurs provinces natales, là où tout a commencé, en 1995 …
Entre réunion de famille et fête de quartier, c’est le monde qu’ils invitent à entrer dans le tourbillon de leurs Dances of resistance pour tirer leur ultime révérence et faire, encore une fois, encore plus fort de la musique et du bruit !!!!
King Biscuit Voltage Diarra c’est un chaudron, un bouillon dans lequel se retrouvent boîte à rythmes, flûtes, synthés, guitare et instruments traditionnels africains. Le tout tend vers une musique de transe et de danse où, en un clin d’œil, les musiciens peuvent dévier de leur trajectoire et proposer une relecture de leur répertoire à chaque fois différente.
Le duo permet l’écoute, la confiance et la prise de risques. Les musiciens passent d’un instrument à un autre, souvent dans la même chanson, dans un jeu d’équilibristes au service d’une musique à l’énergie dévorante.
Un savant mélange d’instruments traditionnels avec pédales d’effets et autres amplifications, mêlés à une guitare centenaire, des claviers vintages et une batterie 2.0 ; Voici la recette de leur « Electro Blues Mandingue ».
Le projet King Biscuit Voltage Diarra est né de l’envie d’être dans le partage et l’invitation. En 2022, la formation initiale invite le musicien Oua-Anou Diarra, multi-instrumentiste griot, à les rejoindre pour collaborer et réinventer leur répertoire. ‘King Biscuit’ devient alors ‘King Biscuit Voltage Diarra’.
La formule à quatre musiciens (avec Johan Guidou et Annie Langlois) fut celle adoptée en studio pour le disque KBVD, sorti début 2024 (Label Joie’n’Records). C’est en formule duo que Sylvain Choinier & Oua-Anou Diarra défendent le projet sur scène. Le duo permet une versatilité et une plus grande facilité dans les interactions entre musiciens. Oua-Anou joue des flutes, du goni (petite guitare) et du tama (percussion), Sylvain joue, en plus de la guitare et des claviers, une boite à rythme.
Un savant mélange d’instruments traditionnels et amplifiés, une énergie qui embarque ! Voici la recette de leur « Electro Blues Mandingue ».
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