A 20 ans, malgré cette jeunesse insolente qui nimbe son regard brun d’un éclat pur et vif, Adèle Castillon a déjà vécu plusieurs vies, fictionnées ou réelles. De quoi nourrir sans effort les textes intimistes d’un premier album racontant sans fard une première rupture amoureuse, les tourments de la dépendance affective et de la dépendance tout court. Le tout avec cette authenticité et cette fraîcheur poétiques qui rendaient déjà irrésistibles les chansons de Vidéoclub, le duo électro pop à la nostalgie très 80’s – façon Odezenne meets Elli et Jacno – qu’elle forma à Nantes avec Matthieu Reynaud, à l’âge de dix-sept ans. […]
Alors qu’elle était encore au lycée, un premier amour, fulgurant comme toutes les premières fois, lui donnera envie de monter Vidéoclub avec son amoureux d’alors. Le clip d’« Amour plastique », bricolé avec les moyens du bord et partagé par un acteur mexicain d’une série Netflix qui le rendra viral, leur attirera des dizaines de millions de streams. Une légende naîtra, achevée par une tournée et un dernier clip « SMS », résumant avec malice trois ans d’amour et annonçant leur rupture.
Une autre qu’Adèle Castillon aurait pu s’y perdre. Mais la suite, c’est elle qui l’écrit, seule, force tranquille malgré des fragilités assumées, et un parcours cahoteux qui se dessine derrière le titre parfaitement aligné de ce premier album si prometteur. Signée sur le label musique d’Iconoclast, la boîte de production d’images ultra-créatives, elle a trouvé en Surkin, talent affûté de l’électro aussi précoce qu’elle, le partenaire idéal pour tracer à deux un horizon musical neuf, alliant l’innocence de la pop française à un esprit homemade et jusqu’au boutiste, nourri d’impeccables références, aussi variées que la playlist très génération Z d’Adèle Castillon, à Taxi Girl, Suicide, Billie Eilish, Madonna, Beach House, Tame Impala, Chromatics, Miley Cyrus, Daft Punk Lio, Damso, Muddy Monk, Mylène Farmer ou Agar Agar. Les débuts frémissants d’une jeune artiste qui devrait, on le parie, compter dans les mois à venir.
Léo Vauclin explore les terrains vagues de la chanson française. Il s’adonne à une électro-pop nostalgique et suave, naviguant d’Étienne Daho à Dombrance, tout en affirmant un univers propre, des arrangements soignés au loops magnétiques et dansantes.
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