Abonné : 16 € / Réduit et CE : 16 € / Prévente : 20 € / Sur place : 23 €
Réservez votre billet RETOUR à la programmationLe second album d’Isaac Delusion « Rust & Gold » (2017 — microqlima) propose un nouveau voyage, – peut-être simplement le voyage retour du premier, avec dans la valise une petite nostalgie et quelques égratignures. Terminée la candeur des débuts.
Ces douze instantanés à pose longue chantent l’impasse du terrien, d’un prêcheur candide, un bon géant, coincé dans un non-monde entre noir et blanc, or et rouille, tiraillé d’un pôle à l’autre de l’aimant. De petites observations de la vie amoureuse, interrogeant les choix et chemins qui s’offrent à nous demain. On trouvera à ce disque des références mystiques, ou juste humaines, après tout. Isaac Delusion ne chante pas de chansons mais des contes.
Mais attention on n’écoute pas là un disque sombre. Il y a de l’espoir dans chaque envolée, comme un blues du sud. De l’espoir qui transpire dans ces rythmes ternaires, les sonorités soul et ces guitares profondes et saturées qu’on ne leur connaissait pas. La chaleur renvoyée par le son des amplis et du magnéto renvoie à celle d’un été 2016, en enregistrement intensif dans leur maison fétiche de Normandie. Le tout sublimé entre les oreilles d’Antoine Gaillet (Julien Doré, Fishbach…) et Antoine Chabert (Daft Punk…) sort au printemps 2017 chez microqlima records.
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